27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 06:00
Lèche-vitrine

Cette photo ...

                              ... a été prise durant les dernières décennies. 

                              ... n'a pas été prise durant les dernières décennies.  (*)                             

 

 (*) Biffer la mention inutile.

 

 

Source de la photo : couverture du livre La vida cuando era nuestra de l'auteure espagnol Marian Izaguirre (Merci à K)

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commentaires

N
Je ne sais pas ce que ces gamins regardent avec autant d’attention, mais au moins, ils regardent des livres. Les temps ont bien changé! Alors c’est déjà beaucoup, que de regarder des livres qui nourrissent l’esprit…
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C
S'ils regardaient des livres, vu d'aujourd'hui, c'est une scène surréaliste...
D
Bonjour Christw, cela fait plaisir de voir ce genre de photos (début des années 60?) Je remarque qu'il n'y a que des garçons. Peut-être sont-il attirés par une image. Bonne journée.
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C
Et oui peut-être une photo coquine, comme le suggère Colo ?
C
Merci K, grâce à toi je vais lire un roman qui m'attire beaucoup. MAH qui portait des culottes courtes à cette époque n'a aucune idée de ce qui pouvait coller ces garçonnets à la vitrine.<br /> <br /> Voici la traduction de début de l’article:<br /> <br /> &quot;J'ai la nostalgie de la vie quand elle était nôtre&quot;, commente Lola, la protagoniste de ce roman, et cette vie, qui était sienne et si pleine d'illusions, était faite de livres et de conversations de café, de siestes languides et de projets pour construire un pays, l'Espagne, qui apprenait pas à pas les règles de la démocratie. Mais arriva un jour en 1936 où vivre se transforma en pure résistance, et maintenant, quinze ans plus tard, tout cela se résume à un petit magasin, une librairie de vieux à moitié cachée dans un vieux quartier de Madrid, où Lola et son mari, Matías, se rendent chaque matin pour vendre de petits romans romantiques, des classiques oubliés et des crayons de couleur à ceux qui viennent.<br /> C'est ici, dans cet endroit modeste, où une après-midi de 1951 Lola connaîtra Alice, une femme qui a trouvé dans les livres sa raison de vivre. (...)<br /> <br /> La vie quand elle était nôtre est un hommage à la lecture, mais surtout l'histoire de l'amitié entre deux femmes (...)&quot;<br /> <br /> Il n'a pas l'air d'être traduit en français malheureusement.<br /> <br /> Dans cette Espagne franquiste, nous pouvons éliminer la possibilité d'une image coquine qui attirerait ces enfants...<br /> Bonne journée Christian.
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C
Merci Colo, merci K !<br /> Espérons voir bientôt une traduction française...
K
Merci Colo, ce n'était qu'une suggestion tout au plus humoristique, mais c'est très gentil d'avoir traduit.<br /> Du coup tu as raison, ça m'a l'air bien !!!
C
Ah....je me pose les mêmes questions que Tania, en ajoutant la possibilité d'une illustration de femme un peu osée? Tous des garçons, hum!<br /> Ceci n'enlève rien à l'intérêt de la photo que j'aime beaucoup!<br /> Bonne journée!
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C
Et bien je ne connaissais pas cette fonction du clic droit Google : voilà qui va m'aider ! <br /> Merci merci et une bonne journée K.
K
Merci ! Mais pour trouver des infos sur une photo, je n'ai aucun mérite. <br /> J'utilise un moyen très simple, je clique droit sur la photo et je sélectionne dans le menu &quot;rechercher cette photo sur google&quot;, cela conduit très souvent aux sources de la photo, à un site d'origine.
C
Bravo ! Je me demande comment tu as fait pour trouver la source de la photo ! <br /> J'ajoute ces informations au billet. Merci beaucoup.
K
Et j'ai même trouvé un peu de boulot pour Colo<br /> ;-)<br /> <br /> http://www.periodistadigital.com/ocio-y-cultura/libros/2013/05/03/marian-izaguirre-vida-cuando-nuestra-lumen.shtml
K
Leurs regards sont plutôt tournés vers le bas, et les livres présentés à plat pourraient faire partie d'une collection peut-être...Seraient-ce des romans d'aventure par exemple ?
C
Ah oui je n'y ai pas pensé,... pourquoi pas ? C'est plus plausible que de les voir contempler &quot;Les pensées&quot; de Pascal ou un essai de Kant... ;)
M
Qu'elle est drôle... et bien loin de notre époque !...
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C
On peut aussi imaginer, comme le dit Tania, qu'ils attendent le libraire... pour acheter des bonbons. Je préfère, candidement, me dire qu'ils regardaient les couvertures de futures lectures.
T
Qu'est-ce qui attirait ces gamins à la devanture ? Un chat derrière les livres ? Une souris qui grignote du papier ? Ou ce serait l'attente du libraire ?<br /> Craquants, ces moutards.
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C
On a du mal à imaginer que ce serait simplement pour la contemplation d'un livre, effectivement...
A
Avant de voir le texte, je me disais que l'on ne verrait plus cela aujourd'hui !
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C
Peut-être bien devant un magasin de console de jeux ?
P
Je n'ai pas lu votre commentaire, je le ferai :-). Je crois simplement que, et c'est valable dans beaucoup de domaines artistiques, et la lecture ou l'écriture n'y échappe pas, tout est question de conscience et de modération, savoir garder constamment à l'esprit que tout se fait à travers un prisme humain, simplement humain, avec ses qualités et ses défauts, et que rien ne sert de pourrir le voisin car demain il te pourrira...
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P
Si je vous pensais intolérant je ne serais pas en train de vous lire ! Non, je pensais aux expériences vécues pour fédérer une compagnie de lecteurs et je crois que ce n'est pas inévitable si l'on en a conscience, d'où l'intérêt de rester vigilants. Combien ne lisaient pas avant et devenaient extrêmement critiques ensuite...
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C
Merci pour cet échange Pascale.<br /> Vous avez raison, restons vigilants pour tout, je n'en veux pour exemple que mes propos qui peuvent parfois s'égarer un peu, notamment dans mes commentaires sur le livre précédent de B Thomass qui s'inspire de Nietzsche...<br /> À bientôt.
P
Je sais mais je pensais tout haut :-). A force de côtoyer de grands lecteurs, je me suis rendue compte d'une évidente intolérance vis à vis des autres qui ne partagent pas leur passion, se méfier...
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C
J'ajoute encore que c'est vrai, je comprends votre idée, il y a un complexe de supériorité que peuvent manifester les gens qui lisent beaucoup, une certaine condescendance vis-à-vis du non lecteur. C'est regrettable mais inévitable ?
C
Ne pensez surtout pas Pascale que je sois intolérant, mais voilà simplement il se fait que j'aime les livres, la lecture (ce qui ne m'empêche pas de'avoir bien d'autres activités épanouissantes) et puisque ce blog y est consacré, et bien je ne fais que parler de cela et d'y encourager. <br /> Je regrette que certain(e)s passent à côté de cet excellent moyen pas cher et efficace pour se cultiver.