2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 07:00

 

La force que l'on se prête est fonction de l'appréhension que l'on a de la barbarie, là où cette barbarie se manifeste ou s'impose. Si la mienne a quelque réalité, elle appartient au type Nouveau Monde. Au Nouveau Monde, la force ne fait jamais défaut. C'est pour cela que, nés en Europe, nos parents, nos vieux, ont si bien su nous former sur cette terre de jeunesse. On les avait élevés dans la soumission; libres, nous avons été abreuvés de liberté. Nous étions égaux, nous étions forts, on ne pouvait nous mettre à mort comme les Juifs l'avaient été «là-bas».

 

Saul Bellow -La bella rosa connection


 

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commentaires

C
Soumission versus liberté.<br /> La citation a autant de force que cette somptueuse photo!<br /> Bonne semaine à vous.
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C
<br /> <br /> Bonne semaine Colette.<br /> <br /> <br /> <br />
D
j'ai noté pas mal de titres grâce à vous et ma bibliothèque est riche de tous !
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C
<br /> <br /> Je ne doute pas que les bonnes bibliothèques sont nanties en Bellow.<br /> <br /> <br /> Bonne journée.<br /> <br /> <br /> <br />