En écho au personnage de John Banville (Axel Vander dans Impostures) qui affermit un moi singulier (non multiple) dans la relation amoureuse: ... elle représentait ma dernière chance d'être moi . «C'est un grand malheur, écrit Constant dans son Journal...
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Si, comme je le crois, comme j'y tiens, il n'existe pas de moi singulier, fondamental, à quoi au juste suis-je censé avoir échappé en me faisant passer pour Axel Vander ? Rien qu'à un être, cet insupportable fourre-tout d'affects, de désirs, de peurs,...
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On a parfois l'impression que depuis près de 30 ans, John Banville a publié un seul et long roman. (The New Yorker) Les fictions de l'auteur irlandais dégagent une atmosphère trouble, empreinte d'une sensualité fébrile à laquelle une froideur, qui frise...
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Ils jetèrent les livres par terre, les piétinant et les déchirant sous mes yeux. (...). Et je leur dis de ne pas les déchirer car une multitude de livres n'est jamais dangereuse, mais un seul est dangereux; et je leur dis de ne pas les déchirer car la...
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On croit toujours qu'elles en ont sur le cœur, les mouettes, alors que ça ne veut rien dire du tout, c'est votre psychologie qui vous fait cet effet-là. On voit partout des trucs qui n'existent pas, c'est chez vous que ça se passe, on devient une espèce...
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Tous ces milliers de mots que vous avez lus depuis toujours, dans tous ces livres avalés depuis l'enfance, tous ces cours, ces articles, sans parler de tous ceux qu'on vous aura dits, que vous aurez dits vous-même, toutes ces myriades de mots que vous...
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Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux. René Char. Perdre le mot non équivaut à devenir un béni-oui-oui, ne plus s'opposer à rien, devenir un interlocuteur sympathique et conciliant qui caresse systématiquement ses proches...
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