Éditions Finitude , 2013 Jean Forton n'aimait pas les mondanités parisiennes et gardait un esprit profondément provincial : c'est sans doute cela qui l'a tenu écarté du Goncourt, auquel il paraissait promis avec Le grand mal (1959) et plus certainement...
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Le Classique n'existe, ne parle et ne règne que s'il y a du Barbare - que s'il est le Barbare déguisé : Garouste, le peintre, dit que le grand art consiste en ce que le premier doit habiller le second; mais les deux doivent coexister. La pellicule d'or...
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En lisant Le chat de Schrödinger, j'ai rencontré une histoire parfaite. Telle que l'imagine l'auteur, ronde et impossible, telle que j'en demeure ravi, suspendu aux derniers mots, en porte à faux de la réalité. Voici comment l'introduit Philippe Forest...
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M.B.: [...] C’est sans doute pourquoi des banquiers mécènes financent les travaux d’artistes plasticiens contemporains : ils retrouvent implicitement dans cette recherche artistique quelque chose d’isomorphe avec la déterritorialisation néolibérale. La...
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Que l'on s'abstienne de tout mal, que l'on fasse le bien quand l'occasion se présente, que l'on prenne en main sa vie hasardeuse puisque rien n'a de sens, si ce n'est en elle. Rien de plus. Rien de moins. De beaux esprits trouveront que c'est peu et ne...
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Je ne peux pas regretter de vivre sans une épouse avec des seins qui saoulent et des yeux qui rincent les yeux, et des jambes lentes et lisses comme une mer qui donne sur l'écume, et des cheveux comme ils viennent, où on range sa tête les soirs de doute,...
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Faites l'expérience : fermez les yeux, bouchez les oreilles, une pince sur le nez . Si vous faites abstraction du toucher et ne goûtez rien, il n'y a plus aucune sensation. Continue-t-on à vivre comme cela ? Comment ? Que reste-t-il ? Perte progressive...
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— [...]. Tu m'as menti, Wang-Fô, vieil imposteur : le monde n'est qu'un amas de taches confuses, jetées sur le vide par un peintre insensé, sans cesse effacées par nos larmes. Le royaume de Han n'est pas le plus beau des royaumes et je ne suis pas l'Empereur....
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Les nouvelles que j'ai eu la satisfaction d'écouter grâce à la voix de Christian Gonon sont parues en librairie en 1938. Je confirme le dithyrambe de l' Express Livres (2011) : elles constituent un véritable joyau où la langue française semble s'enivrer...
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