Livres - Littérature - Christian WERY
Être écrivain, c'est-à-dire transcrire manuellement des pensées sur du papier, était chose difficile pour Walser1 au niveau le plus élémentaire. Dans les premiers temps, il s'enorgueillissait de son écriture claire et bien formée. [...]. Au cours de la...
Lire la suiteLe jeune homme simple que je connaissais à peine cachait donc en lui l'immense pouvoir de la mort. Il a levé les frontières, uni les entités distinctes de la discontinuité – là, dans la chambre où parvient le chant de l'oiseau. Il s'est retiré sans mot...
Lire la suiteIl fait encore nuit dehors. La mère entre dans la chambre aux volets fermés. Elle se penche au-dessus du lit. – C'est l'heure de se lever. L'enfant ouvre un œil et regarde autour de lui. Il semble réfléchir un instant. – J'ai mal aux dents. Je ne veux...
Lire la suite[...]. Elle pensait sans comprendre: «Ma mère est là, dans ce jardin», mais se rendant compte qu'elle aurait aimé se passer d'explications et continuer son chemin, avancer d'un bon pas au bout de la rue puis tourner, comme d'habitude, pour rejoindre les...
Lire la suiteAlors que à sauts et gambades a fait tout récemment un retour sur La grande peur dans la montagne 1 , ce grand roman, et pour compléter le bi llet de décembre 2012, je retrouve un article de Maurice Nadeau à propos de l'auteur vaudois. Extrait. © Jean-François...
Lire la suiteÀ quelque date qu'il puisse être écrit, tout récit désormais sera d'avant Auschwitz. Après coup - Maurice Blanchot Prisoniers, Karl Hoffer, 1933, œuvre prémonitoire.
Lire la suiteEn écho au personnage de John Banville (Axel Vander dans Impostures) qui affermit un moi singulier (non multiple) dans la relation amoureuse: ... elle représentait ma dernière chance d'être moi . «C'est un grand malheur, écrit Constant dans son Journal...
Lire la suiteSi, comme je le crois, comme j'y tiens, il n'existe pas de moi singulier, fondamental, à quoi au juste suis-je censé avoir échappé en me faisant passer pour Axel Vander ? Rien qu'à un être, cet insupportable fourre-tout d'affects, de désirs, de peurs,...
Lire la suiteIls jetèrent les livres par terre, les piétinant et les déchirant sous mes yeux. (...). Et je leur dis de ne pas les déchirer car une multitude de livres n'est jamais dangereuse, mais un seul est dangereux; et je leur dis de ne pas les déchirer car la...
Lire la suiteFaut-il vraiment que nous vivions pour rien, Seigneur, pour que nous mourions pour quelque chose ? Romain Gary
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