On voyage pour découvrir autre chose
et c'est toujours soi que l'on retrouve.
Bonne raison pour continuer à chercher.
Charles Dantzig - Il n'y a pas d'Indochine
On voyage pour découvrir autre chose
et c'est toujours soi que l'on retrouve.
Bonne raison pour continuer à chercher.
Charles Dantzig - Il n'y a pas d'Indochine
Tu te crois libre parce que tu pars,
et tu emportes tes pantoufles.
Léon-Paul Fargue - Sous la lampe
C'est un des bénéfices du voyage,
ces quarante-huit heures avant et ces huit jours après,
qu'on gagne en ne prévenant personne qu'on n'est pas parti,
ou rentré.
Paul Morand - Lewis et Irène
La seule chose qu'on peut acheter qui rend plus riche : des livres .
Aujourd'hui Journée mondiale de la poésie
Demain Nouvel An Poétique à Amay
Qui lit est plus malin © Schweizer Medien
J'ai souri récemment devant un dessin qui blâmait les tablettes avec cette légende : La tablette est mauvaise pour les yeux. Vous commencez par lire et finissez par y regarder un film.
Pour apporter une autre eau au moulin de ses détracteurs, un article de Philippe Lefait dans le Magazine Littéraire qui évoque le récent livre de Roberto casati Contre le colonialisme numérique, chez Albin Michel :
...« l'environnement numérique est devenu hostile pour la lecture des livres ». Les tablettes conçues comme des systèmes de distribution de contenus, en font une distraction parmi d'autres. Ils en perdent leur spécificité : créer avec le lecteur un irremplaçable colloque singulier. L'objet littéraire a un « format cognitif parfait. Il s'acquitte remarquablement bien de sa tâche parce qu'il n'a que lui-même à offrir. Bien sûr, il n'éloigne pas à lui seul la télévision ou Internet, mais grâce à son caractère achevé, il sait à merveille annoncer la promesse d'une rencontre entre l'auteur et le lecteur. Chaque livre est un petit écosystème, une niche écologique où vivent en parfaite symbiose un auteur et un lecteur. En l' achetant, vous faites valoir ainsi un puisant contrat sur l'attention ; le livre s'engage à vous laisser seul avec son contenu de la première à la dernière page». Le philosophe ajoute à sa démonstration la dimension sensuelle et affective de la rencontre. Cette tristesse qui s'installe à la vision de ces quelques pages seulement qui restent à lire !
(Le Magazine Littéraire n°539 de janvier 2014, pages 18-19).
© Debbie
Ridpad Ohi & paul Carroll 2012
Les livres sont comme les parachutes, ils servent quand ils sont ouverts.